SUZANNE CRAVIARI

designer focused on social ecology


suzanne.crvr@gmail.com
suzaaque


Marseille, wild city
2021
“The great monument of Marseille is its population” Charlie Bové 

For eight months, I participated in the activities of a social center in Marseille, documenting and communicating about their initiatives. Writing articles, producing photo reports, creating videos, and managing publications were my way of highlighting the actions carried by the center to support the local population. 

Along the way, the words of Baptiste Lanaspeze in his book Marseille ville sauvage: essai d’écologie urbaine guided my understanding of the territory, its social and ecological dynamics, and inspired a series of photographs capturing this city “that never fully reveals itself.” 

“It seems to persistently maintain a premodern relationship with the world. ‘Nature’, here, cannot be known as something exterior: it reigns everywhere, in the streets as in the souls.” [In these] “outside cities, we cannot base the project of civilization on conquest, nor can we base human dignity on any kind of withdrawal from nature. In Marseille, we fish, we hunt, we swim, we picnic on the beach, we take the bus shirtless; this, necessarily, alters the meaning we give to the word ‘city- dweller’.”


« Le grand monument de Marseille, c’est sa population. » Charlie Bové

Pendant huit mois, j’ai participé aux activités d’un centre social à Marseille, documentant et communiquant sur leurs initiatives. Rédiger des articles, réaliser des reportages photo, créer des vidéos et gérer les publications étaient mes moyens de mettre en lumière les actions menées par le centre pour soutenir la population locale.

Au fil du temps, les mots de Baptiste Lanaspeze dans son livre Marseille, ville sauvage : essai d’écologie urbaine ont guidé ma compréhension du territoire, de ses dynamiques sociales et écologiques, et m’ont inspiré une série de photographies capturant cette ville « qui ne se révèle jamais complètement. »

« Il semble qu’elle entretienne de manière persistante une relation prémoderne au monde. Ici, la « nature » ne peut être connue comme quelque chose d’extérieur : elle règne partout, dans les rues comme dans les âmes. [Dans ces] « villes dehors », nous ne pouvons pas fonder le projet de civilisation sur la conquête, ni asseoir la dignité humaine sur une quelconque mise à distance de la nature. À Marseille, on pêche, on chasse, on nage, on pique-nique sur la plage, on prend le bus torse nu ; cela modifie nécessairement le sens que nous donnons au mot « citadin ». »

Report for La Ligue de l’Enseignement Bouche-du-Rhône.
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